(Toutes les images tirées du livre sont la propriété des éditions Tundra Books )
Lorsque La Créature était encore « en construction », il a fallu préparer sa chambre. On a alors transformé la salle-d’exercices-qui-n’a-jamais-vraiment-servi en chambre pour bébé. On savait que c’était un petit garçon (parce que… tse… sur l’échographie, Ouin… tse… c’était pas mal… hein, hein… *wink wink*… mettons que… tse… ça paraissait), mais Maman et moi ne voulions pas d’une chambre genrée classique.
Qu’est-ce qui pourrait bien être un thème l’fun tout en inspirant sa curiosité et en éveillant son esprit d’aventure? L’espace!
On a trouvé chez Pottery Barn un mobile scientifiquement adéquat: 8 planètes, pas 9, HUIT! Nous avons peint sur les murs des scènes tout autant scientifiquement adéquates comme Benny l’astronaute du film LEGO, la fusée de Tintin et, évidemment, un dinosaure ayant échappé à l’extinction grâce à son casque d’astronaute.
Ici, vous vous demandez « tu nous avait promis une critique littéraire, pis là tu nous parle de peinture, t’en vas tu quelque part avec ça ou bien je perds mon temps? »
Le parrain de La Créature, que nous nommeront Odinfather pour le reste de ce blog, a peint une magnifique effigie du Commandant Chris Hadfield pour veiller sur Léo. À Noël, lui et Odinmother (en s’entend que c’est elle qui l’a acheté *wink*) lui ont offert le livre pour enfant The darkest dark, écrit par Chris Hadfield.
Il s’agit d’un livre simple, rapide à lire (en anglais) et magnifiquement illustré par The Fan Brothers. En ouvrant le livre, on ouvre une fenêtre sur l’enfance de Chris Hadfield, celui qui allait devenir le premier canadien à commander la Station Spatiale Internationale.
On retrouve Chris en juillet 1969 qui, comme tous les enfants de son âge, voit des créatures dans le noir à cause de la paréidolie (Vous venez d’apprendre un nouveau mot, utilisez le). Le style d’écriture est réconfortant, il ne ridiculise pas cette peur qu’on les enfants (« Ben voyons! tu imagines des choses! »), l’enfant se sent comprit et écouté.
C’est à ce moment que la famille, et les voisins, et le village, se regroupe devant le téléviseur pour assister aux premiers pas de Neil Armstrong sur la lune. On comprend que ce moment est marquant pour le jeune futur astronaute, tout d’un coup l’univers s’ouvre à lui.
Au fil de la courte histoire racontée, La peur du noir se transforme en une curiosité insatiable pour l’inconnu. Le jeune Chris comprend que le noir est rempli de merveilles qui ne demandent qu’à être découvertes.
Fait intéressant, l’histoire ne dit pas que les créatures du noir n’existent pas, mais plutôt qu’il ne faut pas en avoir peur. C’est une approche vraiment différente de ce qu’on est habitué de lire. C’est un livre qui encourage à affronter ses peurs, mais c’est si bien intégré à l’histoire qu’on n’a pas l’impression de se faire donner une leçon.
The darkest dark par Chris Hadfield
Date de publication: 13 septembre 2016
ISBN 9781101918623 (ISBN-10: 1101918624)
Prix: <25$
Dimensions: carré de +/- 10″ (48 page)
Note de papa: 4/5
Points forts:
- Magnifiquement illustré
- Style d’écriture simple mais efficace.
- Histoire motivante et encourageante
- L’enfant se reconnait dans le personnage du jeune Chris.
Points faibles:
- Certaines images peuvent faire peur, mais ça va exactement dans l’idée du livre d’encourager l’enfant à affronter ses peurs.
Trouvez le chez :
Archambault
Chapters-Indigo
Renaud-Bray
Amazon