C’est bon dans le bedon: Chili con carne ¡Olé!

Il neige, oh qu’il neige! Le style de journée où on préfère rester en dedans. C’est là qu’on est content d’avoir une belle portion de chili au congélateur pour le réchauffer et s’écraser devant Netflix.

À défaut de Netflix and Chill, on va Netflix and Chili.

Je vois déjà venir votre question: «Papa, comment en es tu venu à créer ta version du Chili?» Ben c’est pas compliqué, j’ai mis des ingrédients dans le chaudron jusqu’à ce que ça ressemble à l’image que j’avais en tête.

Ça vous prend:

  • 1 Onion blanc grossièrement coupé
  • 1 livre de boeuf haché
  • 2 poivrons grossièrement coupés (de la couleur que vous voulez, je recommande le vert pour varier la palette du plat)
  • 1 boîte de haricots rouges
  • 1 boîte de mais en grain
  • 1 boîte de tomates en dés
  • 1 boîte de tomates broyées
  • 1.5 tasse de cassonade
  • Huile d’olive
  • Poudre de chili
  • Tabasco
  • Sauce forte (style Frank’s Red Hot. Comme le dit le slogan « I put that s*** on everything »)

  1. Dans un grand chaudron, faites chauffer 1 à 2 cuillère à table d’huile d’olive puis faites brunir l’onion.
  2. Ajoutez le bœuf haché et mélangez jusqu’à cuisson complète. Saupoudrez de poudre chili
  3. Baissez le feu et ajoutez les tomates en dés, les tomates broyées, les poivrons, le maïs et les haricots. Mélangez.
  4. Ajoutez la cassonade pour balancer l’acidité des tomates.
  5. Assaisonnez avec la poudre chili, le Tabasco et la sauce forte au goût.
  6. Laissez mijoter à feu doux 5 minutes.

Vous pouvez personnaliser la recette en ajoutant un jalapeño ou des saucisses. Je l’ai déjà fait avec de la viande chevaline une fois (au chalet).

Mais là vous me demandez: «la sauce forte, pour les enfants? Issshhhh». J’y ai pensé, et je me suis tourné vers une nutritionniste pour plus d’information:

L’introduction des sauces fortes dans l’alimentation est avant tout une question de culture, je vous dirais.

Avant l’âge de un an, j’éviterais, car on privilégie les aliments natures pour commencer. Pour son développement du goût, c’est idéal qu’un enfant puisse découvrir la saveur de base des aliments avant qu’on ajoute des épices et multiples assaisonnements. Ensuite, c’est selon la tolérance. Quand l’enfant mange comme le reste de la famille, on peut ajouter des sauces piquantes à petites doses (quite à en ajouter dans l’assiette des adultes). Ne valorisez pas la « tolérance aux épices » à outrance cela dit. Par exemple, évitez de féliciter ou dire à vos proches devant l’enfant « il est hot, mon enfant, il mange du sabal olek à la cuillère! » (j’exagère, bien sûr). En fait, c’est qu’on veut éviter que l’enfant ne se force pour vous plaire ou impressionner la galerie alors que ça pourrait peut-être lui causer des douleurs (dans la bouche ou l’estomac). 😉

-Stephanie Côté, nutritionniste pour Naître et grandir, Nos Petits Mangeurs et auteure du livre Bébés – 21 jours de menu

Il ne vous reste plus qu’à déguster avec un sac de Tostitos.

Bon appétit, ou, comme on dit en anglais: Bon Appétit!

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